« Ma léthargie s'est envolée en même temps que mon surpoids »
Mai 2015 - Pratiquer du sport régulièrement et manger avec modération sont devenus deux évidences pour Christoph Fuhrer. Il peut même se permettre de savourer un triple hamburger sans risquer de reprendre du poids.
« Bonjour Vreni », « Bonjour Peter » : Lors de la séance photo sur la coquette place du village de Stein (AR), qui abrite 1 360 âmes, Christoph Fuhrer salue joyeusement ses amis à gauche et à droite. Les passants lui rendent un salut allègre et commentent parfois de quelques mots : « Dis-donc, tu es bien élégant ! »
La remarque n'a rien d'ironique. L'homme de 45 ans, qui dirige la maison de retraite de Stein, a vraiment fière allure. Il a perdu 26 kilos et sa forme et sa vitalité sautent aux yeux. « Avant, je me sentais léthargique et je m'essoufflais au moindre effort. Cela m'irritait vraiment », avoue-t-il.
Fromage d'Italie et grignotage par frustration
C'est grâce au soutien du programme en ligne eBalance que Christoph est parvenu à reprendre le contrôle de son poids. En remplissant scrupuleusement son journal numérique, il a appris à mieux cerner son comportement alimentaire. Il avait pourtant tendance aux excès, et c'est pourquoi son poids sur la balance n'a cessé d'augmenter jusqu'à atteindre 104 Kilos. « J'étais auparavant cuisinier et j'ai pourtant appris ce que veut dire cuisiner et manger sainement. Mais je ne prêtais pas attention à mon propre cas. »
Se régaler avec son mari et ses enfants
La conséquence : Il lui était devenu presque impossible de sentir quand il avait assez mangé. « Je pouvais avaler sans difficultés un morceau de fromage gigantesque. » Il lui était aussi difficile de dire « stop » quand il se trouvait face à ces deux péchés mignons, le fromage d'Italie et le lard fumé. Il a en outre découvert qu'il mangeait davantage quand il était stressé. « Le comportement typique de quelqu'un qui mange par frustration », se désole-t-il.
Savourer le vin de façon raisonnable
En outre, il lui était devenu habituel en tant qu'épicurien de boire une bonne bouteille de vin le week-end. « J'ai longtemps refusé d'admettre l'impact énorme de la consommation d'alcool sur mon métabolisme », ajoute Christoph. C'est une dégustation de vin qui lui a récemment ouvert les yeux sur cette réalité.
« J'ai bu un ou deux verres de vin ce jour-là, et même si je suis allé faire du sport, je n'ai pas perdu un seul gramme. » Il s'est donc attelé à modifier ses habitudes de consommation : « Je me limite aujourd'hui à un seul verre, que je savoure d'autant plus. « Ma femme peut s'offrir un second verre, cela ne me dérange pas. »
Le plaisir toujours au menu
Il a appris à appliquer la même modération pour ce qui est des portions dans son assiette. Ce n'est plus la quantité qui fait son plaisir, en particulier pour les plats de fromage ou de viande particulièrement caloriques. « J'ai fait une découverte importante : je peux continuer à manger les mêmes plats qu'avant ; il me suffit de rester raisonnable sur les quantités ». Il a aussi pu compter sur le soutien de ses proches : À son travail à la maison de retraite, on pèse la portion de viande qui garnit son assiette à midi. À la maison, sa compagne veille à ce qu'il ne consomme pas trop souvent des plats riches en glucides comme des pâtes. Elle veille donc à compenser avec davantage de légumes et fait l'effort de n'acheter que des sortes de chocolat que son mari n'apprécie pas de toute façon.
Grâce à eBalance, Christoph a aussi bien sûr appris qu'il n'avait pas à dire adieu aux gourmandises occasionnelles. « Nous avons récemment passé trois semaines en Floride, et malgré les triples hamburgers, je n'ai pas pris un seul gramme », explique-t-il. Sa recette : Pour compenser les plus de 1 000 calories ingérées avec les hamburgers, il se contentait de salade les soirs. « Il y a encore quelques temps, c'est une pizza que j'aurais mangée à la place. » Il a en outre pratiqué la natation de manière régulière.
Le long apprentissage du plaisir du sport
Christoph a aussi complètement repensé ses habitudes sportives. Auparavant, il allait courir au mieux une fois par semaine ou bien faisait une courte promenade. Désormais, il s'entraîne 45 minutes sur son vélo elliptique devant la télévision cinq jours par semaine. Il nage deux kilomètres avec ses collègues une fois par semaine et va souvent se promener ou faire du vélo avec son épouse.
« Je n'arrivais vraiment pas à comprendre les personnes qui disaient que le sport leur était indispensable. Et voilà que je suis devenu comme elles. L'activité physique me donne un coup de fouet. » Mais il lui a fallu quelques mois avant d'en arriver là. « Le surpoids m'avait rendu lourd et j'ai d'abord dû atteindre un certain niveau avant que le sport ne commence à devenir un plaisir. »
La perséverance est payante
Quels sont les autres obstacles qui pavent le chemin de la perte de poids ? D'après Christoph, sa femme le trouvait parfois ronchon. La perte de poids demande toutefois de la persévérance. « Il faut apprendre et assimiler l'impact des différents aliments et boissons sur la prise de poids ainsi que les mécanismes qui interviennent. C'est seulement lorsque l'on tient bon et que les efforts paient que l'on a réussi. »
Un exemple : le poids de Christoph a stagné pendant trois longs mois. Un vrai coup dur pour sa motivation. Il a finalement compris la cause du phénomène : il avait gagné en muscles grâce au sport, or le muscle est plus lourd que la graisse à volume égal. De plus, il s'était mis à suivre le programme avec moins de rigueur et il lui arrivait d'oublier de noter dans son journal qu'il avait consommé des croissants au jambon à l'apéritif. « Dès que je me suis ressaisi, j'ai recommencé à perdre 1 à 1,5 kg par semaine. » Mes efforts ont été récompensés et cela m'a donné un nouvel élan. »
L'importance du « programme de stabilisation »
Pour garder sa motivation, Christoph avait toutefois besoin de s'accorder des récompenses concrètes. « Lors de ma perte de poids, je me suis sans cesse imposé de nouveaux objectifs. » Quand j'atteignais un nouveau palier de poids, je m'offrais un cadeau comme une montre de sport ou une nouvelle télévision pour m'occuper quand je m'entraîne sur mon vélo elliptique. »
Il a déjà prévu d'inclure sa femme au prochain cadeau qu'il a prévu de s'offrir : « Dès que mes derniers kilos en trop se seront envolés, nous irons passer quelques jours dans un centre de bien-être » explique-t-il. En suite, il fera en sorte de maintenir son nouveau poids sur le long terme. « Je connais mes faiblesses et je redoute l'effet yoyo, j'ai donc décidé de poursuivre le programme eBalance. Je suis quelqu'un de très visuel et j'ai besoin de chiffres et de diagrammes pour m'aider à garder le contrôle. Je remercie d'eBalance de me fournir un tel support. »
Jolanda Lucchini, texte et photos, mai 2015